À PROPOS
À travers sa démarche globale, l’artiste transdisciplinaire Gabriel Urgell Reyes livre une œuvre dont la perception se réalise à travers plusieurs médiums, biais multiples menant à sa connaissance, formée et enrichie de chaque élément artistique. La démarche conçoit l’existence d’entités chargées d’attributs et symboliques, dont l’art donne matérialité, leur permettant d’être appréhendées par les sens humains. Une même œuvre peut ainsi transparaitre simultanément ou en différé à travers une composition musicale, une œuvre d’art visuel, un poème ou texte, une création audiovisuelle, ou encore une danse ; deux, plusieurs ou toutes ces expressions artistiques pouvant être combinées.
L’originalité de cette production et la diversité et maitrise des disciplines tiennent d’un parcours riche partagé notamment entre La Havane et Paris, où l’artiste a développé des projets audacieux et mus par l’excellence.
Né en 1976 et issu d’un milieu artistique, Gabriel Urgell Reyes remporte dès ses dix ans les plus importants concours nationaux de piano de Cuba (Amadeo Roldán, UNEAC) avant de se présenter sur la scène internationale. Les prix de concours internationaux se succèdent : Città di Marsala (Italie), Ignacio Cervantes (UNEAC-SGAE), Frechilla-Zuloaga (Espagne)...
Parallèlement, il étudie les arts visuels avec le peintre Adrián Chacón à l’Atelier de Manero de La Havane et la composition avec Alfredo Diez Nieto à l’atelier privé du compositeur, puis s’initie aux techniques de musiques mixtes avec Carlos Fariñas, fondateur du Studio de Musique Electroacoustique et Assistée par Ordinateur de l’Institut Supérieur des Arts (ISA) de Cuba. Dans le cadre de sa formation à l’ISA, il réalise des projets transdisciplinaires alliant musique, peinture et danse (Casa de la Cultura du Vedado, Festival de las Artes…), et donne des concerts de musique mixte au Teatro Amadeo Roldán. À 25 ans, il est nommé pianiste officiel de l’Orchestre Philharmonique de La Havane et professeur à l’Institut Supérieur des Arts de Cuba, peu après en avoir été diplômé.
À son entrée à l’unanimité en Cycle de Perfectionnement au Conservatoire National Supérieur Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) en 2004, le Prix Blüthner de la Fondation Alfred Reinhold lui est décerné. Il se produit sur les scènes et festivals internationaux : Cité de la Musique de Paris, Opéra Angers-Nantes, Festival International de Piano de La Roque d’Anthéron, Festival Elektricity de Reims, Festival International de Piano de Biarritz, Haus der Ingenieure de Vienne, Media Center de Leipzig, Basílica de San Francisco et Teatro Amadeo Roldán de La Havane...
En 2015, il invite la plasticienne japonaise Ayano Ohmi pour collaborer sur le projet Sacred Meetings qui est accueilli en résidence pendant deux mois et donne lieu à une exposition-concert d’un mois à la galerie À l’Ecu de France de Viroflay (Yvelines). Les deux artistes conçoivent et réalisent des dessins et érigent des sculptures inspirées de l’album Meeting Ginastera Vol. I enregistré par Gabriel Urgell Reyes, récompensé d’un Diapason d’Or, de 4 Etoiles Classica et d’un Qobuzissime. Les médias spécialisés (France Musique, RFI, Pianiste…) encensent ses productions et l’invitent régulièrement à leurs tribunes.
Avec sa maison de production artistique Capita & Navia, il produit Metaphor of Silence en 2018, dispositif transdisciplinaire alliant musique, dessins et poèmes de sa création, qui donne lieu à une exposition-concert à la Brownstone Foundation Paris. L’album du projet reçoit le soutien du Fonds pour la Création Musicale (FCM), et est nominé dans les catégories « Album Eclectic » et « Music Producer » à la 17e édition des Independent Music Awards de New-York.
En 2019, parmi d’autres réalisations, il collabore avec le chef d’orchestre Ken-David Masur et donne des concerts avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse à la Filature - scène nationale. Il est également invité en tant que conférencier dans le cadre du TEDx Versailles Grand Parc au Théâtre Montansier de Versailles.
Son projet Arboretum mêlant musique mixte et œuvres d’art visuel est sorti l’année suivante et donne lieu à un showcase filmé à la Cité Internationale des Arts de Paris. Mélange d’électroacoustique, classique, jazz et rythmes cubains, le double album explore la relation de l’humanité à la nature. Le projet est soutenu par le Fonds pour la Création Musicale, l’Adami et le Centre National de la Musique.
En 2021, son projet Ciiklas obtient la bourse d’écriture Beaumarchais-SACD dans la catégorie Spectacle Sonore et Musical.